Chemins de photos, du 1ᵉʳ juin au 30 septembre, dans l'ouest audois, une rencontre de 4 mois entre amateurs et professionnels - Édition 2024 

Escueillens

Tél : 04 68 69 02 83 - Courriel : mairie.escueillens@orange.fr

 

2021 - I LOVE ESCUEILLENS


En résidence active pour quelques mois
3 photographes et un village.
Avec le collectif "La boîte bleue" de Carcassonne
et les habitants du village.
Une animation avec des photos et une mémoire du village.

Capture la boite bleue

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Etienne escapades photos

Bautrait au kilometre 32

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2019

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2018

EscueillensPlace de la mairie

Expositions 2018

Sebillotte au villageen inde

Bibal la vie quoi

Expositions 2017

Hillemand paradis perdus

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Expositions 2016

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Ba che pre sentation anne petitfils

Expositions 2015

Karine bossavy intimiteii 60x80 bache web

Esceuillens 2015

Expositions 2014

 

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INTIMITÉSII est un travail numérique qui allie le noir et blanc et la couleur et les techniques anciennes telles que le sténopé, à la photographie numérique. La série fait écho à un travail réalisé il y a une dizaine d’années, intitulé "Paradis Terrestre - Intimidades".
Chaque photo parle de moi et est intimement liée à mon histoire, à mes peines, à mes joies, à mon mode de pensée : j’exprime mes émotions dans mes images.
L’utilisation du sténopé permet de voir les fleurs sous un autre angle et la perte de certains détails, qu’elle soit le résultat de son utilisation ou du flou, dû au mouvement du boîtier, me permet de faire disparaître certains détails pour se concentrer sur d’autres ; et ainsi mettre en valeur les jeux de couleurs et de lumières. De cette façon, les images deviennent des abstractions. Ce sont en quelque sorte des déconstructions-reconstructions où l’on se perd entre ce qui est, ce dont on se souvient et le devenir. Un voyage entre réalité, rêve et souvenir…

Karine Bossavy     

Onze ans après son travail Paradis Terrestre - Intimidades, présenté lors de la Primavera Fotográfica de Barcelone en 2004, Karine Bossavy met de nouveau à nu le monde végétal, mais cette fois elle le fait sans retenue, parfois même crûment mais toujours de forme subtile, belle et élégante. Bossavy transfigure observateur et objet observé en établissant une symbiose permanente entre les deux ; les heures et les minutes commencent à s’écouler à un autre rythme pour le premier qui voit sa perception du temps altérée en se retrouvant entraîné dans une traversée hypnotique tout au long de la vie des plantes et de leur lente et inévitable évanouissement.

    La photographe approche son objectif des pousses et des bourgeons en ignorant toute distance de sécurité entre elle-même et les tiges et les pétales qu’elle capture, plongeant en eux jusqu’à s’y perdre et emmenant avec elle le spectateur qui se sent également égaré dans l'exercice si audacieux de l'observation. Pareille proximité l'attrape et la simplicité, la fragilité et le mystère des images agissent comme un reflet vivant de leur propre vulnérabilité.
    Et exactement comme la peintre nord-américaine Georgia O'Keeffe fit il y a un siècle avec le pinceau, Bossavy, avec son ardeur à scruter sans compassion branches, étamines et pistils, saisi/s’empare de leur âme végétale au point de pratiquement leur arracher leur condition existentielle pour les convertir en matière onirique, spectrale, dans un jeu de mouvement, de lumières, de couleurs et de textures qui brise la ligne entre le réel, l'imaginaire, la pensée,le souvenir, l’humain et le végétal.
    Ce n’est pas en vain que dans ce travail le paradis n’est plus terrestre et les plantes nous sont montrées dans un espace qui semble éthéré où, à aucun moment, on en voit la base, les racines. Intimités II  nous  transmet le parfum de l’amaryllis dans toute sa splendeur mais aussi dans la douce puanteur de sa décrépitude desséchée; décadence végétale à la beauté blessante qui nous renvoi à l'humain, à notre faiblesse, à  la défaillance de notre perception et de notre mémoire et à la fugacité de l'existence qui semble se projeter au-delà de son extinction.
Isabel Cadalso

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